Un mariage et un match pour John-John Dohmen ce week-end
- Publié le 16-09-2017 à 09h32
- Mis à jour le 16-09-2017 à 09h44
John-John Dohmen se… marie ce samedi ! Avant de défier le Braxgata avec les Ducks dimanche. Et de retrouver l’équipe nationale ? A Le championnat enclenche la première ce dimanche, tant en messieurs qu’en dames.
Entre les novices, les Red Lions, les étrangers, les jeunes ou les plus âgés tantôt en quête de confirmation ou de rachat, chacun a une bonne raison de se réjouir à l’aube de cette première journée de DH.
John-John Dohmen ne déroge pas à la bonne humeur générale teintée d’un soupçon d’excitation tant que les compteurs sont tous à zéro. Red Lion confirmé depuis plus d’une décennie, il sort d’un été particulier où il n’a pas offert ses services à l’équipe nationale. “Physiquement, je me sens super bien”, confie le joueur qui se… marie ce samedi. “Je me sens mieux que l’an passé où j’avais achevé le championnat fatigué. Était-ce le contre-coup de l’année olympique ?”
Le médian a pris la bonne habitude de démarrer en trombe les championnats. “Je ne pense pas que l’absence de compétition cet été a eu un impact sur mon énergie mentale. Même avec une semaine d’entraînements en club, j’étais reparti à 100% avec le Watducks.” Cette année, il a bénéficié d’un mois complet de préparation durant lequel son expérience a été utile pour régler les automatismes d’un noyau qui est resté très stable. “En août, j’étais full hockey”, poursuit le célèbre n° 7. “Je me suis entraîné tous les jours. Elliot (NdlR : Van Strydonck) était aussi présent. Je pense que notre cadre est prêt.” Il en a profité pour lancer ses entraînements : “Je m’occupais de hockeyeurs de tous âges par groupe de 5 maximum.”
Le meilleur hockeyeur du monde en 2016 a du sang sportif qui coule dans ses veines. Pour évacuer son mois de juin porté exclusivement sur sa session d’examen – il a achevé avec succès ses études d’ostéopathe –, il a participé à une étape du Tour de France entre Briançon et Izoard. “Quatre jours avant les pros, nous étions 16.000 fanatiques à relever ce défi. J’ai parcouru les 181 kilomètres en 8 h 30 pour achever dans le Top 5.000, ce qui n’est pas si mal vu le niveau.”
Entre ses différentes activités, il n’a pas perdu une miette des prestations des Red Lions de Johannesburg à Amstelveen: “Quand on est sur le terrain, on réalise la vitesse de jeu, mais j’étais impressionné de voir, sous un autre angle, la qualité de notre jeu. Leurs matchs sont agréables à suivre.” Il élude avec le sourire les questions au sujet de son retour en équipe nationale. “La sélection tombera bientôt. On verra”, lance-t-il en entretenant le mystère sur son retour quine semble pas faire l’ombre d’un doute.
Avant cette annonce, il reprendra le chemin du championnat dès ce dimanche. “Ma place est sur le terrain. Le noyau est plus stable que celui de l’an passé. Nous avons bénéficié de trois arrivées majeures qui renforceront chaque ligne. Par le passé, l’attaque ne marquait pas assez souvent. Renaud (Pangrazio) a apporté sa mentalité qui fait du bien.”
Dragons, Racing et Watducks, le trio gagnant ?
Sans hésiter l’ombre d’une seconde, John-John Dohmen pointe son trio de tête sans grande surprise : Dragons, Racing et Watducks.
"Le Dragons sera très fort. Il suffit de compter le nombre d’internationaux dans le noyau. Ce chiffre est un baromètre très fiable sur les chances de titre. Le Racing présente des joueurs de qualité à toutes les lignes. Reckinger est un bon coach. Si son message passe bien, l’équipe sera vite performante. Le Léopold et le Braxgata seront tous deux dangereux."
Le présent championnat a eu tendance à laisser partir les étrangers pour donner leur chance à de jeunes joueurs belges. Le médian des Ducks n’est pas surpris par cette nouvelle donne : "Le souci reste la barrière de la langue ainsi que leur motivation. Ils ne connaissent pas la rivalité entre les clubs ni l’histoire de notre championnat. Prenons le cas de l’Australien du Léo, Glenn Turner. Avec l’Australie, il est exceptionnel. Avec le Léo, il n’a pas été aussi bon. Ils coûtent plus cher aussi. Enfin, il ne faut pas oublier que la Belgique produit de plus en plus de jeunes joueurs très performants", poursuit-il avant de conclure avec une autre observation générale. "Les mouvements entre les clubs sont de plus en plus nombreux. Certains regrettent le manque d’attachement à un club, mais cette situation est normale. Les joueurs bougent beaucoup car ils sont de plus en plus pros."